Cette page est pour vous, chers lecteurs et lectrices, qui aimez l’aquarelle et qui êtes parfois à la recherche d’astuces techniques. Elle ne se veut pas exhaustive et elle n’a de but que le partage d’idées ou de manières de procéder que j’ai trouvé intéressantes et utiles. Elle est en évolution et s’étoffera avec le temps, alors n’hésitez-pas d’y revenir de temps en temps. Je répondrai avec plaisir à vos questions.
Un choix de pinceaux (très personnel) pour débuter en aquarelle …
Voici quatre pinceaux que j’aime bien utiliser ; on me demande très souvent comment choisir parmi tous les modèles proposés, surtout pour débuter l’aquarelle. Avec un peu d’expérience, chacun(e) aura ses préférences, bien entendu, selon son style et les formats choisis. En ce qui me concerne, ce sont de petits formats que j’utilise le plus souvent, A5, voire même A6, et les pinceaux que je présente correspondent à ces formats (de droite à gauche sur la photo) :
1er pinceau : Un pinceau de la marque Raphaël, gamme Kaerell, n° 4. C’est un pinceau synthétique, souple, mais élastique, qui emmagasine bien l’eau, tout en conservant une pointe très fine. Il est à lui seul suffisant pour peindre des motifs floraux et de petits paysages. Son prix est raisonnable, entre 7 et 8 €.
2e pinceau : De la marque Raphaël aussi, synthétique, « martre imitation sable » gamme Précision, n° 6. Je l’aime autant que le Kaerell, même s’il est un peu plus gros et un peu moins souple, mais de cette taille il est d’une grande élasticité, parfait pour remplir des surfaces un peu plus grandes plus facilement, ou pour peindre des pétales ou feuilles d’un trait. Puis sa pointe très fine, malgré tout, convient bien aux petits détails. Il est un peu plus cher, environ une dizaine d’Euros.
3e pinceau : De la marque Raphaël, lui aussi synthétique, modèle Symbiose, n° 6. Il est doté de poils très longs, on l’appelle « trainard », et il permet de tracer des lignes très fines, telles que tiges de fleurs, petites branches etc. Son prix est d’environ 4 €.
4e pinceau : Un spalter de la marque Daler-Rowney, en poils synthétiques, pour mouiller de grandes surfaces ou la feuille entière ou pour poser de grands à-plats. Il ne doit pas nécessairement être d’une très belle qualité, en tout cas, pour l’usage que j’en fais.
D’autres marques peuvent proposer des gammes à peu près similaires !
Tuto : Feuille de châtaignier au crayon aquarellable
Une petite aquarelle réalisée avec des crayons aquarellables Inktense de Derwent et de l’aquarelle en tube pour les finitions.
Les crayons Inktense, à base d’encre, ont une particularité intéressante : Lorsque vous passez avec un pinceau mouillé sur le dessin, celui-ci devient indélébile.
Tout en passant de l’eau sur le sujet dessiné, vous pouvez lui faire prendre un peu la couleur du crayon. Ce qui permet par exemple de d’évoquer des ombres ou des zones de couleurs plus sombres (photo 2). Pour une aquarelle selon ce procédé, vous choisirez un crayon d’une teinte plutôt neutre, comme le gris de Payne, le sépia, voire même le noir. J’ai déjà utilisé du violet (dusky purple) ou du bleu sombre (iron blue) qui ont produit un bel effet.
Une fois le dessin sec, vous pouvez appliquer des jus d’aquarelle tout en conservant les contours d’origine. Ou vous pouvez mouiller toute la surface de la forme à colorer, ci-dessus la feuille de châtaigne (photo 3), mais ça peut être la totalité de la feuille, ensuite ajoutez de l’aquarelle liquide au pinceau par petites touches, deux ou trois couleurs différentes, pour obtenir un beau fondu (photo 4).